Acrylique sur toile. 120 x 80 cm. 2013
Peinture au couteau et pinceau.
Inspiré de la phrase d'Afred De Musset : "Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne".
Que ferais-je à me désoler,
Quand toi, cher frère,
Ces lieux où j’ai failli mourir,
Tu t’en viens de les parcourir
Pour te distraire ?
Tu rentres tranquille et content ;
Tu tailles ta plume eu chantant
Une romance.
Tu rapportes dans notre nid
Cet espoir qui toujours finit
Et recommence.
Le retour fait aimer l’adieu ;
Nous nous asseyons près du feu,
Et tu nous contes
Tout ce que ton esprit a vu,
Plaisirs, dangers, et l’imprévu,
Et les mécomptes.
Et tout cela sans te fâcher,
Sans te plaindre, sans y toucher
Que pour en rire ;
Tu sais rendre grâce au bonheur,
Et tu te railles du malheur
Sans en médire.
Ami, ne t’en vas plus si loin.
D’un peu d’aide j’ai grand besoin,
Quoi qu’il m’advienne.
Je ne sais où va mon chemin,
Mais je marche mieux quand ma main
Serre la tienne.